Arthur's Seat & Salisbury Crags

En français, le siège d'Arthur. Ancien volcan situé sur Holyrood Park, son sommet atteint les 250.5m de hauteur au-dessus du niveau de la mer. C'était le terrain de chasse des rois d'Ecosse.
Selon l'histoire, son nom lui viendrait du 15 ème siècle probablement nommé ainsi à cause d'un héro local qui est apparu portant le nom de "Arthur" sans lien avec The légende du "Roi Arthur". Une autre légende peu connue dit que le roi Arthur a vu son armée perdre contre les Pictes du sommet de ce volcan.
Il faut au plus 1h de marche pour monter jusqu'au sommet, ou 20mn avec le vent dans le dos (ah ben on l'a dit ya du vent en Ecosse...). L'intérêt de gravir les 250 mètres à pied réside dans la vue imprenable qu'il offre sur toute la ville.
Sur ce parc on y retrouve aussi Salisbury Crags, c'est cette plaque oblique, due à la corrosion et aux tremblements de terre il y a...on etait pas nés.

Voilà comment ça se présente : en premier plan, Salisbury Crags et en arrière plan, Arthur's Seat.

En route vers le sommet de Arthur's Seat...

Une fois au sommet il fesait beaucoup plus frais qu'en bas et le vent était très fort ce qui obligeait les gens a s'accrocher aux pierres. L'atmosphère en haut était très chaleureuse lorsqu'on y était, avec un groupe de jeunes qui jouaient de la musique avec un violon, une cornemuse, une guitare... très sympa.

Plateforme qui se trouve au sommet de Arthur's Seat, ce schéma représente les points culminants aux alentours d'Edinburgh.


Ici le creux du volcan

Voici Salisbury Crags

Et enfin voici la superbe vue de la ville qu'on a depuis le sommet.

Edinburgh le chateau

Nous sommes bien évidemment allés le visiter. Ce chateau surplombe la ville car il est construit sur un rocher d'origine volcanique. Stratégiquement c'était une bonne idée car un seul chemin peut y mener : le Royal Mile. Enfin il en existe un autre aujourd'hui qui longe la falaise, c'est faisable, mais crevant...et si en plus on y ajoute le vent de face, là c'est l'expédition ! C'est un très grand chateau avec plusieurs batiments de différentes époques, car il a été utilisé dans un but militaire pendant les differentes guerres.
Il faut compter un après midi entier voire plus pour le visiter. A l'intérieur il y a plusieurs musées ou expositions . Lors de notre visite nous avons pu admirer les bijoux royaux de la couronne d'Ecosse, les "regalia" (à ne pas confondre avec les joyaux de la reine d'Angleterre) comme le sceptre, la couronne, et une épée. On aurait bien pris des photos, même quand il y a un panneau qui dit qu'on a pas le droit, on le fait, mais là les bijoux étaient dans une salle noire, sans fenêtre, une seule "entrée", car en fait c'est une porte style porte blindée de coffre fort de banque, et un vigile qui mate tout le monde, donc on a pas voulu se faire éjecter...
On y a vu aussi la Pierre du Destin, c'est une pierre magique apportée d'Irlande; Quand le roi légitime d'Irlande mettait ses pieds dessus, on dit que la pierre rugissait de joie. Les rois écossais étaient assis sur cette pierre lors des cérémonies de couronnement. Elle fût séquestrée en 1296 par le roi Edouard 1er en tant que butin de guerre afin de symboliser la domination anglaise sur l'Ecosse. C'est pour çà qu'il ne faut pas confondre Anglais et Ecossais!

Voici des photos de la vue qu'on a du chateau:

Voici des photos de certains batiments du chateau :

Et enfin des photos de certaines salles, notez la présence (qu'on y croit ou pas) d'ORBs (à prononcer avec le s à la fin). Ces "particules" sont présentes sur certaines photos mais pas sur d'autres. Vous avez dit bizarre...?
Les ORBs sont des formes rondes, sphériques, d’une taille plus ou moins grande qui apparaissent sur les photos généralement prises avec un appareil photo numérique dans des circonstances qui restent encore difficiles à définir.
"Toutes les personnes confrontées aux orbs dans les photos numériques se rangent soit parmi les partisans des poussières en suspension dans l’air, (explication qui n’est, à l’évidence, pas toujours totalement satisfaisante) soit, mais elles sont moins nombreuses, dans le clan de celles qui militent en faveur d’expressions métaphysiques (entitées de lumière) car on retrouve souvent ces orbs dans des cimetières ou des lieux hantés".

Edinburgh la ville

La ville d'Edinburgh est construite autour d'un ancien volcan, Arthur's Seat, on lui consacrera un article plus tard.
La rue principale d'Edinburgh est Princes Street, grande avenue d'un kilomètre de long qui coupe le Nord et le Sud de la ville. D'une part on y trouve de grandes boutiques (H&M, Zara...), et des magasins pour touristes, et de l'autre on y voit les jardins de Princes Street.

Princes Street vue de haut

Les jardins de Princes Street






Au milieu de ces jardins, se situe une petite maison très jolie avec son petit jardin privé. On dirait pas mais elle est située en plein coeur de la ville.




De l'autre coté de ces jardins, vue depuis Princes Street, ces jolies maisons de caractère.
(et vous noterez le temps magnifique quand même!)

Parallèlement à Princes Street on trouve le fameux Royal Mile qui, comme son nom l'indique, fait un mile de long (1.6 km). Le Royal Mile débute au chateau d'Edinburgh jusqu'à Holyrood Castle, un des nombreux chateaux de la reine d'angleterre (comment elle s'la pète).

Voici Holyrood Castle et l'entrée du chateau d'Edinburgh

Le Royal Mile est la rue principale de l'ancienne ville (Old Town), dont la majeure partie se retrouve en dessous de la nouvelle ville (New town) qui s'est construite littéralement sur la vieille ville. Quand on traverse le Royal Mile on a l'impression que par endroits le temps est figé, que ce soit au niveau de l'architecture, des vieilles tavernes ou des boutiques d'armes d'epoque. On y voit aussi de minuscules ruelles appelées "close" qui dans le temps devaient être de vraies coupe-gorge.

On dit que la nuit il s'y passe des choses étranges et qu'il n'est pas rare d'y rencontrer des fantômes. En effet l'Ecosse est réputée pour ses fantômes et son activité paranormale plus élevée qu'ailleurs, sans doute est-ce dû à sa culture celtique. Malheureusement beaucoup de personnes en profitent, et la nuit, des virées sont organisées pour aller voir des fantômes. Les gens payent pour se faire peur. On en a pas encore vu, quand on en verra on fera une interview spécialement pour ce blog..."Alors çà fait longtemps que vous faites "bouhouh" comme çà?".

Plusieurs lieux sont ainsi réputés pour être hantés :

- Mary King's close : La close la plus hantée de toute la ville. Il y a 300 ans, la peste ravageait la ville, dans Mary King's close, des centaines de personnes ont été carrément "emmurées" vivantes pour éviter la contamination. Elles n'étaient pas autorisées à sortir. Personne, pas même les souris, n'ont survécu. On a voulu la visiter mais il faut payer 13 Euro pour qu'un employé déguisé en habits de l'epoque vous y amène tout en vous racontant des histoires à faire peur. Business business... Pour 13 euro par personne on vous emmène dans la ruelle ainsi que dans les maisons et les caveaux sous la ville. Cette visite se fait à la seule lumière d'une bougie, l'obscurité est quasi totale. Des mannequins en cire ont été placés dans les maisons pour montrer les ravages de la peste (ils ont des pustules partout). Les apparitions paranormales sont celles du fantôme de Mary King qui hante les caveaux, et le fantôme d'une petite fille, Annie, morte dans une des petites chambres, qui apparaît souvent avec des pustules sur le visage (Beuherk), elle pleurait car elle avait perdu sa poupée, du coup les touristes lui ont ammené plein de poupées que l'on peut voir entreposées dans sa chambre pour qu'elle puisse y jouer. Le fantôme d'un vieil homme menaçant a aussi été apperçu à de nombreuses occasions. Enfin, des parties de corps démembrées ont été vues flottant dans les airs, ainsi qu'une tête d'enfant. D'innombrables apparitions ont été enregistrées, que ce soit par des visiteurs que par des employés ou des médiums.
Au dessus de Mary King's close a été construit des batiments administratifs de la ville donc la lumière du jour ne peut y pénétrer. En fait ils ont coupé le toit des maison pour construire par dessus...sans casser les murs, super les entrepreneurs ecossais. Elle est restée telle qu'elle était dans le passé.

Photos de d'autres closes proches de Mary King's close :

- The Scotsman Hotel. North Bridge en 1990, un garde de la sécurité de l'hotel a heurté une ancienne employée dont il était sûr qu'elle était morte. Aussi, dit-on qu'une femme blonde hante l'hotel.

- St Mary Street, ruelle qui serait apparement hantée par une jeune femme assassinée sans motif en 1916.

- The West Bow (Victoria Street) est visité par le fantôme d'un marin appelé Angus Roy.

- George IV Bridge : On dit que les voutes sous le pont sont hantées par un chef des Highlands. Il a été apperçu en 1973 par la bibliothécaire Elisabeth Clarke.

- Enfin le chateau d'Edinburgh a de nombreux spectres : John Graham de Claverhouse, complice dans la persécution des Covenanters (mouvement religieux) de George MacKenzie, apparaîtrait périodiquement dans le chateau. Un stewart du Duc de Gordon, à l'époque où il était gouverneur au chateau, se promène dans l'enceinte du château depuis qu'il a été poignardé par le duc. On dit que les cachots sont hantés par les spectres des prisonniers de l'époque de la guerre napoléonienne.

Bref nous sommes dans un pays où l'on n'est pas pris pour un fou si on rencontre un fantôme, il y a bien un monstre dans un lac alors...

À quelques pas de là, à Brodie's Close, ou l'on fait connaissance avec le personnage qui aurait inspiré le chef-d'œuvre de Stevenson, Dr Jekyll and Mr Hyde, un certain Deacon William Brodie. Personnage public le jour, artisan de renom apprécié de sa communauté, l'homme se livre la nuit à de crapuleux cambriolages pour financer ses innombrables vices - le jeu, la boisson et les femmes bien sûr ! Juste à côté, le pub qui porte son nom, Deacon Brodie's Tavern est un bon endroit pour méditer sur la duplicité de l'âme humaine.

Voilà ce que l'on voit souvent ici aussi. Les premières fois ça nous a surpris mais maintenant nous y sommes habitués (prout-prout).